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Syndrome du tunnel tarsien

Synthèse complète : le syndrome du tunnel tarsien

Synthèse complète : le syndrome du tunnel tarsien

Cette page rassemble l’ensemble des connaissances actuelles sur le syndrome du tunnel tarsien, une neuropathie de compression du nerf tibial. Vous y retrouverez les causes possibles, les symptômes, le rôle essentiel de l’échographie, les différentes techniques de traitement (conservatrices ou chirurgicales), ainsi que les résultats attendus. Cette synthèse est fondée sur une analyse détaillée de la littérature scientifique et sur l’expérience clinique du Dr Lionel Benamran.

Synthèse détaillée

Le syndrome du tunnel tarsien est une compression du nerf tibial postérieur au niveau de la cheville. Il peut entraîner douleurs, paresthésies, sensation de brûlure ou engourdissement dans la plante du pied. Son diagnostic repose sur l'examen clinique, l’électromyogramme, l’IRM, mais surtout sur l’échographie qui permet un diagnostic dynamique, précis, et une meilleure exploration des structures comprimantes.

L’échographie permet également de guider les traitements conservateurs (infiltrations de corticoïdes) ou chirurgicaux (libération du tunnel tarsien). Elle est essentielle pour identifier les causes compressives comme les kystes, les varicosités, ou les muscles accessoires (comme le flexor digitorum accessorius longus ou le soléaire accessoire).

Lorsque la cause compressive est bien identifiée, les résultats chirurgicaux sont excellents, avec une récupération complète dans plus de 75 % des cas. La chirurgie échoguidée mini-invasive permet une libération ciblée avec des incisions de moins de 3 mm, une récupération rapide, peu de complications, et une réduction durable des symptômes.

Les facteurs de bon pronostic incluent un diagnostic précoce, une étiologie clairement identifiée, une symptomatologie courte, l'absence de comorbidités (diabète, troubles statiques), et un signe de Tinel positif. À l’inverse, une symptomatologie ancienne, une absence de cause visible, ou des pathologies associées réduisent les taux de succès.

IRM et échographie sont complémentaires : l’échographie est idéale pour l’examen initial, les infiltrations, la planification de chirurgie mini-invasive, tandis que l’IRM est utile pour visualiser des masses profondes ou planifier une chirurgie classique.

En résumé, l’échographie est aujourd’hui un pilier du diagnostic et du traitement du syndrome du tunnel tarsien, permettant une prise en charge plus rapide, plus précise, et mieux tolérée par les patients.

Ressources complémentaires

Vidéo explicative

Pour en savoir plus

Consultez également notre article de référence : Syndrome du tunnel tarsien : la décharge électrique dans le talon et la plante du pied

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