Traitements non chirurgicaux du névrome de Morton
Les traitements non chirurgicaux pour le névrome de Morton montrent une efficacité certaine, bien que des recherches supplémentaires soient nécessaires pour établir des normes thérapeutiques optimales.
Efficacité des Traitements Non Chirurgicaux
- Injections de corticostéroïdes : fréquemment utilisées, elles permettent une réduction significative de la douleur, avec un succès de 50 % à 12 mois (Millán-Silva et al., 2024 ; Thomson et al., 2019 ; Matthews et al., 2019).
- Injections d’alcool ou d’acide hyaluronique : bien tolérées, avec des résultats prometteurs à court terme, mais un manque de données sur le long terme.
- Capsaïcine : réduction notable de la douleur, mais application encore limitée.
- Orthèses et thérapies physiques : cryoablation et radiofréquence ont montré des améliorations, mais leur généralisation reste limitée.
Autres Interventions Non Chirurgicales
- Neurolyse échoguidée avec bétaméthasone : cette approche a permis une réduction significative de la douleur, sans complication majeure (Plieva et al., 2025).
- Ablation par radiofréquence : a démontré une réduction significative de la douleur, surtout à des températures spécifiques et avec un nombre limité de cycles (Llombart et al., 2024).
Conclusion
Les traitements non chirurgicaux, en particulier les infiltrations de corticostéroïdes et certaines thérapies physiques, sont des options efficaces dans la gestion du névrome de Morton. Toutefois, la nécessité d’études supplémentaires demeure afin d’établir des protocoles standardisés. Les techniques innovantes comme la neurolyse échoguidée et la radiofréquence apparaissent prometteuses, mais doivent être validées à long terme.
Pour en savoir plus sur la prise en charge du névrome de Morton :
Le névrome de Morton : une prise en charge par un chirurgien à Versailles.