Tests Cliniques pour le Névrome de Morton
Les tests cliniques pour diagnostiquer le névrome de Morton varient selon leur sensibilité et leur précision. Le test de compression entre le pouce et l’index (squeeze test) atteint une précision de 96% (Mahadevan et al., 2015). Le clic de Mulder est également très fiable, avec une sensibilité de 98% (Pastides et al., 2012).
D’autres tests comme la percussion plantaire ou dorsale sont moins performants, avec des sensibilités respectives de 37% et 33% (Mahadevan et al., 2015).
L’échographie et l’IRM sont souvent utilisées pour confirmer le diagnostic posé cliniquement. Elles offrent des performances diagnostiques intéressantes :
Les deux sont efficaces, mais l’échographie est souvent préférée pour sa précision, son coût moindre et sa rapidité (Bignotti et al., 2015; Lee et al., 2007).
Un nouveau test électrophysiologique a été proposé comme alternative complémentaire à l’imagerie. Il est simple, bien toléré, économique et offre une bonne sensibilité et spécificité (Pardal-Fernández et al., 2014). Il pourrait améliorer la prise en charge dans les cas difficiles.
Les tests cliniques, notamment le clic de Mulder et le test de compression, sont essentiels pour poser un diagnostic fiable. L’échographie et l’IRM permettent de confirmer les cas incertains. Les nouveaux tests électrophysiologiques pourraient enrichir le panel diagnostique et améliorer la précision.
Pour en savoir plus sur la prise en charge complète du névrome de Morton, rendez-vous sur la page dédiée du Dr Lionel Benamran :
Traitement du névrome de Morton à Versailles – Dr Lionel Benamran
Contenu élaboré à partir d’articles scientifiques analysés via Consensus, moteur de recherche basé sur l’intelligence artificielle.