Le syndrome de friction de la bandelette ilio-tibiale (ITBS) est une cause fréquente de douleur latérale du genou, notamment chez les sportifs. Les traitements conservateurs sont généralement privilégiés en première intention et visent à réduire la douleur, l’inflammation et à restaurer la fonction.
Le protocole de base inclut le repos, l’application de glace, des exercices d’étirement et parfois l’utilisation d’ultrasons. Ces mesures permettent une réduction significative de la douleur, mais l’ajout de frictions transverses profondes n’apporte pas de bénéfice supplémentaire (Schwellnus et al., 1992).
La mobilisation des tissus mous autour du genou peut améliorer la flexibilité et la fonction, permettant un retour à l’entraînement sans douleur (Winslow, 2014).
Les exercices de renforcement et d’étirement associés à une thérapie manuelle ou à des ondes de choc radiales sont également efficaces (Weckström & Söderström, 2016).
En cas de douleur persistante, des injections de corticostéroïdes ou de toxine botulique avec hyaluronate peuvent être proposées (Petrella et al., 2017; Gunter & Schwellnus, 2004).
Les ondes de choc radiales sont aussi efficaces que les thérapies manuelles chez les coureurs (Weckström & Söderström, 2016).
L’échochirurgie, ou traitement guidé par échographie, est une approche minimale invasive pour le traitement de l’ITBS. Elle cible avec précision la zone douloureuse, notamment chez les sportifs.
Une libération distale échoguidée de la bandelette ilio-tibiale peut être réalisée par Z-plastie ou section transversale. Cette technique, testée sur cadavres puis pratiquée chez 32 patients sportifs, a montré une disparition quasi complète de la douleur et un retour rapide au sport, avec très peu de complications (Villanueva et al., 2021).
Chez les patients présentant une bursite ou un œdème sous la bandelette, les injections échoguidées de corticoïdes sont efficaces (Díaz et al., 2020; Nugroho & Andriani, 2024).
L’échographie permet de visualiser un épaississement, un œdème ou un épanchement sous la bandelette, et d’évaluer dynamiquement la pathologie. Elle est souvent préférée à l’IRM pour sa précision en temps réel (Díaz et al., 2020; Wu & Chang, 2021).
Le traitement conservateur reste la première ligne. L’échochirurgie est indiquée en cas de résistance au traitement médical (Martens et al., 1989; Noble, 1979). Les résultats des techniques échoguidées montrent une récupération rapide, un faible taux de complications et un retour au sport rapide (Villanueva et al., 2021).
Le syndrome de friction de la bandelette ilio-tibiale peut être traité efficacement par des méthodes conservatrices : repos, glace, physiothérapie, rééducation et infiltrations. En cas d’échec, l’échochirurgie offre une alternative innovante, précise et peu invasive, avec d’excellents résultats cliniques et fonctionnels.
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