1. Accueil
  2. Échographie
  3. Chirurgie mini-invasive par échographie
  4. Le syndrome du tunnel tarsien, la décharge électrique dans le talon et la plante du pied, la soulager près de Paris.
Retour
Chirurgie mini-invasive par échographie

Le syndrome du tunnel tarsien, la décharge électrique dans le talon et la plante du pied, la soulager près de Paris.

Une douleur neurologique dans le talon

Le nerf tibial et ses branches plantaires médiale et latérale peuvent être comprimées dans le tunnel tarsien de la cheville. Le patient souffre alors de douleurs dans le talon puis vers la plante du pied jusqu’aux orteils à type de brûlures, de décharges électriques, les sensations sont modifiées : on peut sentir des fourmillements et même une sensation d'anesthésie à travers la zone douloureuse. C'est une douleur générée par un nerf souffrant : une douleur neuropathique, comme les douleurs de sciatique, de névralgie cervico-brachiale ou de canal carpien.

La souffrance du nerf tibial est due à la compression du nerf tibial entre le rétinaculum des fléchisseurs de la cheville et les surfaces osseuses du talus, et la compression des branches plantaires entre le muscle abducteur de l'hallux et les structures osseuses.

Votre médecin fait alors une échographie pour vérifier l’état du nerf tibial, pour savoir quelles seraient les causes de cette compression. Il est possible de mettre en évidence un kyste, un muscle surnuméraire, de l'arthrose.

Un électroneuromyogramme permet de connaître la gravité de l'atteinte. Donc si le nerf n'est pas très gravement atteint cet examen reste normal, ce qui laisse souvent les patients en errance médicale car bien qu'ils aient mal, on ne trouve rien sur les examens.

Un IRM permet de s'assurer qu'aucune anomalie soit responsable de la compression qui est souvent plus due à la conformation du pied plus qu'une anomalie qui comprime.

Donc ces 2 examens souvent demandés dans n'importe quelle pathologie neurologique sont souvent normaux et désemparent les patients qui sont incompris : ils ont mal mais tout est normal.

Il faut donc, dans cette pathologie, se fier à la clinique : une douleur neurologique dont la localisation correspond au nerf tibial, qui est reproduite lorsque l'on tape sur le nerf : le signe de Tinel.

Quels signes peuvent guider le médecin : la résolution des douleurs après une infiltration de corticoïde autour du nerf, l’épaississement du nerf dans la zone comprimée, signe d'une souffrance locale.

La section chirurgicale du rétinaculum sous échochirurgie.

Une fois déterminé le diagnostic, avec plus ou moins de certitude, car comme dit précédemment les examens sont souvent normaux, donc il n'y a pas de "preuve" que les douleurs ressenties soient dues à la compression du nerf tibial, on détermine le bénéfice risque à opérer. C'est tout l’intérêt de l’échochirurgie qui permet d'opérer avec le même bénéfice : libération du nerf, avec des risques minimisés par l’incision cutanée millimétrique et ainsi une agression minimisée localement.

L'intervention

Par une petite incision de 2 mm il est possible de sectionner le rétinaculum des fléchisseurs de la cheville pour libérer le nerf tibial, on fait de même pour les branches plantaires en sectionnant une zone fibreuse du muscle abducteur de l'hallux.

Les nerfs ont plus de place et cela soulage les douleurs. Cette intervention se fait en consultation. Elle se fait sous échoguidage, sous anesthésie locale, avec un crochet pour la section. Cela ne nécessite pas d'immobilisation et la douleur est minime.

On peut rentrer en marchant à la maison et reprendre le travail très rapidement. Il peut y avoir une douleur liée à l'hématome local pendant quelques jours. Le rétinaculum et le muscle cicatrisent sans reproduire la pression et la zone peut rester sensible à la palpation pendant 1 an.

Pathologies souvent associées

Cette pathologie est souvent associée à une aponévrosite plantaire dont l’épaississement pathologique participe à la souffrance du nerf. Elle peut être traitée dans le même temps opératoire sans aucune cicatrice.

Cette pathologie peut aussi être associée à une tendinopathie du tibial postérieur sur un pied plat et participe à la compression du nerf par la déformation en pied plat à la marche.

```
Prendre rendez-vous
Les champs indiqués par un astérisque (*) sont obligatoires
Demande de téléconsultation ou prise de rendez-vous
Prendre rendez-vous