La récession du gastrocnémien est une technique chirurgicale utilisée pour traiter diverses pathologies du pied et de la cheville, principalement liées à une contracture équine limitant la dorsiflexion de la cheville. Voici les principales indications documentées dans la littérature scientifique :
La récession du gastrocnémien est fréquemment indiquée pour traiter une contracture équine de la cheville, qui peut causer ou aggraver de nombreuses pathologies du pied (Brandão et al., 2020).
Cette procédure est recommandée pour les douleurs isolées du pied antérieur dues à une surcharge mécanique chez l’adulte (Cychosz et al., 2015; Schmal et al., 2017).
La fasciite plantaire chronique résistante au traitement conservateur est une indication bien documentée pour la récession du gastrocnémien, avec de bons résultats sur la douleur (Pickin et al., 2021; Arshad et al., 2021).
Bien que les données soient limitées, cette intervention est parfois proposée en cas de tendinopathie d’Achille chronique non insertionnelle (Cychosz et al., 2015; Molund et al., 2016).
Des études suggèrent un rôle potentiel de la récession du gastrocnémien dans la réduction des ulcères plantaires chez les patients diabétiques en diminuant la pression sur l’avant-pied (Cychosz et al., 2015; Eckel & Shawen, 2015).
La récession du gastrocnémien est également envisagée comme alternative à l’arthrodèse du médio-pied dans le traitement de certaines arthrites douloureuses (Anselmo et al., 2020).
La récession du gastrocnémien est une intervention chirurgicale polyvalente, utilisée dans des indications variées du pied et de la cheville. Son efficacité est bien établie dans certaines indications comme la fasciite plantaire et le syndrome de surcharge de l’avant-pied, tandis que d’autres applications nécessitent encore des études complémentaires pour valider leur intérêt.
Article rédigé à partir d’études scientifiques disponibles via Consensus, moteur de recherche basé sur l’intelligence artificielle.