Échographie : un outil de choix pour le diagnostic du Névrome de Morton
L’échographie est une méthode de diagnostic fiable et précise pour le névrome de Morton, offrant des performances comparables à celles de l’IRM. Elle est particulièrement utile pour son accessibilité, son faible coût et sa capacité à guider les traitements en temps réel.
Les études montrent une sensibilité de 91% pour l’échographie contre 90% pour l’IRM dans le diagnostic du névrome de Morton (Bignotti et al., 2015 ; Lee et al., 2007). La spécificité de l’échographie est légèrement inférieure, mais reste très bonne (Xu et al., 2015).
Bien que l’IRM soit également précise, elle est souvent réservée aux cas plus complexes. L’échographie est préférée pour son faible coût, sa disponibilité immédiate, et sa capacité à guider des traitements en temps réel (Bignotti et al., 2015 ; Irwin et al., 2000).
Elle est particulièrement utile pour détecter les formations hypoechogènes typiques du névrome de Morton (Mayko & Tkachenko, 2021 ; Mak et al., 2020).
Rapide, fiable et économique, l’échographie est un outil diagnostique de premier choix pour le névrome de Morton. Elle permet non seulement d’établir un diagnostic précis, mais aussi de guider efficacement les traitements conservateurs, réduisant ainsi le recours à la chirurgie.
Pour en savoir plus sur la prise en charge par échographie du névrome de Morton, rendez-vous sur la page du Dr Lionel Benamran :
En savoir plus sur le traitement du névrome de Morton à Versailles
Ce texte est basé sur une synthèse d’articles scientifiques collectés via la plateforme Consensus.