Le syndrome du tunnel tarsien (STT) est une neuropathie compressive du nerf tibial postérieur dont le diagnostic est parfois difficile sur la seule base clinique. L’échographie apparaît comme une méthode non invasive, rapide et efficace pour confirmer le diagnostic et identifier les causes sous-jacentes.
La technique dite USG-NNNS (Ultrasound-Guided Near-Nerve Needle Sensory) a montré une efficacité de 90 % pour le diagnostic du STT, bien supérieure à celle des examens neurophysiologiques classiques (Vega-Zelaya et al., 2021 ; Iborra et al., 2023).
Des critères échographiques objectifs comme la surface de section transversale (CSA) du nerf tibial sont désormais utilisés pour diagnostiquer le STT idiopathique avec une bonne fiabilité (Tawfik et al., 2016).
Une infiltration échoguidée de lidocaïne à faible dose permet de soulager les symptômes et d’améliorer la conduction nerveuse, validant ainsi le diagnostic et aidant à prédire la réponse à une éventuelle décompression chirurgicale (Iborra et al., 2023).
L’échographie permet de détecter des anomalies telles que des kystes, des lésions iatrogènes (matériel de suture), ou des compressions par tissus mous (Norbury et al., 2014 ; Sillat et al., 2017).
En plus d’être accessible et peu coûteuse, l’échographie offre un diagnostic temps réel sans douleur ni effets secondaires, idéal pour orienter les décisions thérapeutiques (Samarawickrama et al., 2016).
Le diagnostic échographique du STT, en particulier via l’USG-NNNS et les infiltrations guidées, s’impose comme une méthode précise, non invasive et informative. Elle améliore la fiabilité diagnostique et permet d’identifier les causes spécifiques, facilitant ainsi la prise en charge personnalisée du patient.
Pour mieux comprendre les symptômes du STT et les solutions proposées près de Paris, consultez l’article du Dr Lionel Benamran : Le syndrome du tunnel tarsien : la décharge électrique dans le talon et la plante du pied