Diagnostic du névrome de Morton : examen clinique, échographie et IRM
Le névrome de Morton est une affection courante qui provoque des douleurs à l'avant-pied, souvent entre le troisième et le quatrième espace inter-métatarsien. Il est principalement diagnostiqué par l'examen clinique et peut être confirmé par des techniques d'imagerie comme l'échographie et l'IRM.
Douleur sourde ou aiguë, engourdissement, sensation de brûlure, crampes, et impression de "marcher sur une pierre" (Ata et al., 2016).
Le test de compression entre le pouce et l'index est très sensible (96%) pour le diagnostic clinique (Mahadevan et al., 2015). Le "clic de Mulder" est également utilisé, bien que moins sensible (Mahadevan et al., 2015; Owens et al., 2011).
Identifie le névrome comme une masse hypoéchogène bien définie. Elle est très précise (85% de détection) et peut être utilisée pour guider les injections thérapeutiques (Lee et al., 2007; Quinn et al., 2000; Redd et al., 1989).
Montre une masse bien définie avec une intensité de signal intermédiaire à faible. Elle est aussi précise que l'échographie pour le diagnostic (Lee et al., 2007; Bignotti et al., 2015).
Les deux méthodes, échographie et IRM, ont une sensibilité élevée et comparable pour le diagnostic du névrome de Morton (91% pour l'échographie et 90% pour l'IRM) (Bignotti et al., 2015).
L'échographie est souvent préférée pour son coût moindre et sa capacité à réaliser des images dynamiques (Bignotti et al., 2015; Ata et al., 2016).
Le diagnostic du névrome de Morton repose principalement sur l'examen clinique, complété par des techniques d'imagerie comme l'échographie et l'IRM pour confirmer le diagnostic et exclure d'autres pathologies. L'échographie est particulièrement utile pour sa précision et son coût-efficacité.
Pour en savoir plus sur la prise en charge spécialisée du névrome de Morton, consultez la page suivante :
Le névrome de Morton : une prise en charge par un chirurgien à Versailles.