Auteurs : John Kiel, Kimberly Kaiser | Traduction : Dr Lionel Benamran
Dernière mise à jour : 9 février 2024
Le syndrome du tunnel tarsien (TTS) survient lorsqu’une compression du nerf tibial postérieur entraîne des douleurs et des troubles sensoriels. Comparable au syndrome du canal carpien au poignet, il reste cependant plus rare. Une prise en charge tardive peut provoquer des déformations et altérer la mobilité du pied.
Les causes du TTS peuvent être internes (tendinopathies, kystes, ostéophytes) ou externes (chaussures inadaptées, traumatismes, anomalies structurelles, diabète, cicatrices post-opératoires).
Les patients signalent fréquemment une douleur au niveau de la cheville, irradiant parfois vers la plante du pied. Cette douleur peut être associée à des picotements, une sensation de brûlure ou un engourdissement, s’intensifiant après une longue marche ou durant la nuit.
Le diagnostic repose sur plusieurs tests :
Les approches conservatrices incluent :
Si aucune amélioration n’est observée après le traitement conservateur, une intervention chirurgicale peut être envisagée pour libérer le nerf tibial postérieur. Le taux de succès varie entre 44 % et 96 %, avec des résultats plus probants chez les patients présentant un test de Tinel positif.
Découvrez cette vidéo détaillant les causes et traitements du syndrome du tunnel tarsien :
Le syndrome du tunnel tarsien est une pathologie sous-diagnostiquée qui peut altérer la qualité de vie. Une détection précoce et un traitement adapté permettent d’éviter des complications et d’améliorer la récupération, que ce soit via des soins conservateurs ou chirurgicaux.
Pour approfondir vos connaissances et découvrir les options de prise en charge, consultez cet article détaillé sur le site du Dr Lionel Benamran.