Complications possibles de la chirurgie pour le névrome de Morton

Complications possibles de la chirurgie pour le névrome de Morton

La chirurgie pour le névrome de Morton, bien qu’efficace pour soulager la douleur, peut s’accompagner de certaines complications postopératoires. Voici un aperçu des risques selon les techniques utilisées.

Complications Postopératoires

• Perte sensorielle : plus fréquente avec l’approche dorsale (62%) qu’avec l’approche plantaire (48,5%) (Lee et al., 2024).
• Douleur cicatricielle : plus fréquente après incision plantaire (16,7%) contre 6,2% pour l’approche dorsale (Lee et al., 2024).
• Récidive et douleur neuropathique : les douleurs persistantes, la récidive du névrome ou la douleur neurogène sont bien documentées (Kuruvilla et al., 2021).

Comparaison des Approches Chirurgicales

Les approches dorsale et plantaire montrent une efficacité similaire sur la douleur, mais varient selon le type de complications (Åkermark et al., 2013).

L’approche commissurale, minimalement invasive, présente un faible taux de complications avec des résultats fonctionnels satisfaisants (Arauz, 2020).

Autres Techniques et Complications

• Neurolyse et neurectomie : offrent un taux de soulagement supérieur aux infiltrations, mais la neurectomie peut induire une perte sensorielle persistante (Lu et al., 2020).
• Ablation par radiofréquence : solution non invasive, avec un faible taux de complications (2,1%) (Llombart et al., 2024).

Conclusion

La chirurgie du névrome de Morton est généralement efficace, mais elle comporte des risques de complications : perte de sensibilité, douleur cicatricielle, ou récidive. Le choix de la technique opératoire doit être discuté avec le patient, en pesant les bénéfices attendus et les risques potentiels. Des alternatives comme la radiofréquence peuvent parfois être envisagées.

En savoir plus sur la prise en charge du névrome de Morton à Versailles :
Le névrome de Morton : une prise en charge par un chirurgien à Versailles.