Section de l'aponévrose plantaire en échochirurgie près de Paris

Symptômes courants associés à l’aponévrosite plantaire :

La douleur au réveil le matin est une caractéristique importante. Les patients ressentiront une douleur intense lorsqu'ils se réveilleront le matin ou après une longue période de repos. Cette douleur devrait s'améliorer après une courte marche.
La douleur est pratiquement absente lorsque vous vous retrouvez en position assise ou au repos.
La douleur se fait sentir progressivement et ne s'améliorera pas avec le temps, au contraire, elle augmentera dans les semaines voire les mois qui suivent. Elle est localisée généralement au niveau du talon : une talalgie, plus précisément au bas du talon, ainsi qu'au médio-pied médial.

Diagnostic clinique :

L'aponévrosite plantaire est diagnostiquée cliniquement, c'est-à-dire que tout repose uniquement sur l'observation des symptômes, les antécédents médicaux du patient, l'examen physique effectué sur ledit patient ainsi que la localisation de la douleur qu'il ressent.
Pour établir le bon diagnostic, des techniques d'imagerie telles que les ultrasons ou la résonance magnétique peuvent être utilisées. En ce sens, il sera possible d'éliminer toutes les autres causes potentielles et d'obtenir une évaluation plus précise de la structure.
Dans la plupart des cas, la douleur se situe au niveau de l'insertion interne de l'aponévrose sur le calcanéum. En appuyant fermement sur cette partie, cela reproduira l'ensemble de vos symptômes et confirmera la localisation de votre douleur. 

Douleur compensatoire

Lorsqu'une personne souffre d'aponévrosite plantaire pendant un certain temps, cela peut affecter par inadvertance sa façon de marcher. Cela s'explique par le mécanisme d'action pour éviter de marcher sur la partie la plus douloureuse du talon. En effet, la compensation du patient atteint peut donner l'impression que la douleur se déplace vers l'extérieur du pied et que la douleur se propage le long de la jambe. Parfois, certains patients ressentent une douleur qui persiste jusque dans la hanche et le dos.

Histoire classique d'une aponévrosite plantaire

Laetitia, 42 ans, court depuis plusieurs années. Lorsqu'elle a repris ses activités là où elle les avait laissées avant l'arrivée de l'hiver, elle a parcouru une distance plus longue que d'habitude pour se remettre en forme. Un matin parmi tant d'autres, Laetitia se leva de son lit, mais dès que ses pieds touchèrent le sol, elle ressentit une douleur vive et soudaine. Comme la sensation n'a duré que quelques secondes, elle ne s'y est pas vraiment attardée.
Cependant, le lendemain matin, lorsqu'elle se réveilla, la douleur la frappa à nouveau mais cette fois plus intense et la deuxième étape fut tout aussi inconfortable.
Dès lors, cela se produisait tous les matins et la fréquence, la douleur et l'intensité de la douleur augmentaient progressivement. De plus, Laetitia commence même à ressentir les effets au travail lorsqu'elle se lève pour se reposer, avec une douleur sous le talon qui ne se dissipe qu'après quelques pas.
Malgré tout, Laetitia a décidé de continuer à faire de l'exercice car elle ne ressentait aucune douleur en marchant. En revanche, à chaque fois qu'elle s'entraînait plus fort, elle remarquait que la douleur était plus intense le lendemain matin. Récemment, la douleur est apparue chaque fois qu'elle était en position assise pendant un certain temps, que ce soit au restaurant, au volant d'une voiture ou au cinéma. La douleur persistait à chaque fois qu'elle se levait et se dissipait toujours après avoir fait quelques pas...

Cela représente l'histoire classique de l'aponévrosite plantaire. Plus précisément, il s'agit d'une douleur vive et aiguë après une longue période d'immobilité. Cela peut être assimilé à un inconfort qui peut aller jusqu'à nous donner l'impression d'avoir été poignardé au talon par un ongle. Dans la plupart des cas, la douleur disparaît après quelques minutes de marche, mais elle peut également être ressentie à nouveau après une longue période de station debout ou de marche continue.

Le traitement médical de l’aponévrosite plantaire

Le traitement initial sont les antalgiques, les infiltrations, des talonnettes et la kiné pour étirer l'aponévrose, le tendon d'Achille et renforcer les longs fléchisseurs des orteils et de l'hallux. Après une ou 2 infiltrations, le chirurgien peut vous proposer un traitement chirurgical.

Le traitement ultra mini invasif de l'aponévrosite plantaire

Le traitement chirurgical : Il est possible de le faire sous contrôle échographique. Les avantages sont non négligeables : il n'y a pas de cicatrice, la section se fait par la pointe d'une aiguille. il n'y a pas de lésion des tissus nerveux et l'intervention est sous anesthésie locale, en consultation. Il n'est pas nécessaire d’être à jeun, pas d'immobilisation. Le seul inconfort de l'intervention est la piqûre initiale de l'aiguille de l'anesthésie locale.
Votre chirurgien sectionne à la pointe de l'aiguille l'aponévrose plantaire. Il y a un risque, théorique d’affaitement de la voute plantaire, grâce à l'échographie on peut conserver la partie saine de l'aponévrose plantaire qui maintient le pied.
C'est par la suite très peu douloureux, sans pansement, et vous pouvez choisir le jour de l'intervention en prenant simplement rendez-vous en consultation. Il est possible d'être gêné pendant 3 à 4 semaines par l'hématome.

Conclusion

L'écho chirurgie dans cette indication a transformé le traitement de cette pathologie, depuis le diagnostic qui peut se faire en une consultation, puis le traitement qui se fait dans la même consultation par des conseils hygiéno-diététique, et l'infiltration écho guidée de corticoïdes. Puis la technique ultra mini invasive par la pointe d'une aiguille contrôlée par l'échographie.

Il n'y a plus de raison de souffrir de cette pathologie!